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(Un Canada plus en santé)

une analyse des impacts économiques et sociaux potentiels de la prescription sociale

La prescription sociale fait déjà une différence dans des communautés partout au Canada en renforçant les liens entre les individus, la communauté et le système de santé formel. Il en va de soi que les personnes et les communautés sont en meilleure santé lorsqu’elles ont accès à une aide à la navigation axée sur la personne et que les systèmes de santé et de soins sont étroitement liés et collaborent pour s’attaquer aux déterminants sociaux de la santé.


Nous savons que cela fonctionne; des projets réussis au Canada et ailleurs dans le monde en confirment l’impact. Parallèlement, nous devons nous appuyer sur les évaluations régionales et la recherche internationale pour mieux comprendre la valeur à grande échelle de la prescription sociale pour l’ensemble des Canadiennes et Canadiens.



À cette fin, l’Institut canadien de prescription sociale a demandé à KPMG LLP de procéder à une évaluation analytique rigoureuse des impacts sociaux et économiques potentiels de la prescription sociale au Canada, et de son retour sur investissement.


Les conclusions démontrent que la prescription sociale peut jouer un rôle transformateur dans des actions relatives aux déterminants sociaux de la santé, dans la réduction des coûts des soins de santé et dans l’amélioration de la qualité de vie de diverses populations.

4,43 $

Chaque dollar investi dans des programmes de prescription sociale pourrait rapporter 4,43 $ à la société grâce à l’amélioration du bien-être et à la réduction des coûts pour le système de santé et le gouvernement.

Principales conclusions :

  • La prescription sociale offre un rendement de 4,43 $ pour chaque dollar investi.
  • La prescription sociale permet d’obtenir de meilleurs résultats en matière de santé pour deux populations en particulier au Canada — les personnes âgées et les jeunes — et d’améliorer le bien-être général tout en réduisant significativement 


Points saillants de l’analyse :

  • Aide aux personnes âgées : la prescription sociale favorise le vieillissement à domicile et peut réduire le nombre d’hospitalisations, de visites aux urgences et de demandes d’ambulance, ce qui améliore la qualité de vie et permet de réaliser des économies de 268 millions de dollars par an sur les coûts de santé.
  • Amélioration du bien-être des jeunes : la prescription sociale peut favoriser la santé mentale des jeunes, améliorer leur niveau d’éducation et générer 59 millions de dollars supplémentaires par an en revenus d’emploi.
  • Lutte contre la solitude et l’isolement : dans tous les groupes d’âge, la prescription sociale peut favoriser des liens sociaux enrichissants et un sentiment d’appartenance à la communauté, améliorer la santé mentale et soutenir la santé physique.
  • Maladies chroniques et déterminants sociaux de la santé : la prescription sociale peut être particulièrement bénéfique pour les personnes souffrant d’affections de longue durée, pour celles qui ont besoin d’une aide relative à la santé mentale, à l’alimentation et à la nutrition, aux questions d’ordre financier ou juridique, et pour celles qui ont besoin de services à domicile.


L’analyse de ces domaines, pour lesquels il existe des preuves publiques solides, ne laisse aucun doute : la prescription sociale est un outil efficace pour améliorer la santé et le bien-être des Canadiennes et Canadiens. Et lorsque la prescription sociale et les communautés sont dotées de ressources appropriées, nous pouvons nous attendre à une réduction de l’utilisation inutile des services de santé et à d’importantes économies à long terme.


Version française disponible bientôt.

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