Créer les conditions propices à la prescription des possibles au Canada...

avec l’Institut canadien de prescription sociale

Véritable pôle national de la connexion, de la collaboration et des partenariats communautaires, l’Institut canadien de prescription sociale (ICPS), qui sert la population d’un bout à l’autre du pays et représente à la fois le système de santé et les milieux universitaires, étudiants, communautaires, gouvernementaux et politiques, a été récemment lancé lors d’un webinaire. Au dire de la directrice de l’ICPS, Sonia Hsiung, le potentiel de la prescription sociale est immense, car elle s’avère en fait une prescription des possibles.

« Ce que la prescription sociale peut offrir, dans des conditions idéales, c’est une collaboration délibérée entre les systèmes de santé et les services sociaux ainsi qu’entre les prestataires et leurs patients et patientes en vue de créer une communauté plus connectée. La prescription sociale vous donne les moyens de déterminer vos propres objectifs et de prendre le contrôle de votre bien-être grâce à une démarche d’accompagnement qui met de l’avant vos besoins et qui permet de créer des solutions par la collaboration. »

Comme des partenariats sont à l’origine de l’ICPS, les mots « création » et « collaboration » sont au cœur de cette initiative. La Croix-Rouge canadienne sert de point d’ancrage à l’ICPS, et selon Tanya Elliott, cheffe, Santé de l’organisation, il s’agit d’une combinaison gagnante.

« La Croix-Rouge canadienne est honorée de servir de point d’ancrage à l’ICPS. La prescription sociale est une pratique qui gagne à être connue, et le travail de l’ICPS est en parfaite adéquation avec la transformation en cours de nos programmes de santé communautaire. »

L’un des participants au webinaire a découvert la prescription sociale dans le cadre du programme Active Aging en Colombie-Britannique, à la recommandation de son prestataire de soins de santé. Il explique : « Les programmes de prescription sociale peuvent éviter que des symptômes ou des petits soucis de santé deviennent de véritables pathologies. Ils proposent des services offerts en dehors du cadre clinique ou médical qui peuvent aider les gens à surmonter ces difficultés. C’est, du moins, ce que la prescription sociale a fait pour moi. »

L’objectif de l’ICPS est de rassembler des groupes de partout au Canada, comme Active Aging, pour que d’autres histoires comme celles d’Allan fassent des petits. Selon la Dre Grace Park, en privilégiant les populations prioritaires et l’équité en santé, la prescription sociale a le potentiel d’alléger le fardeau des prestataires de soins de santé primaires.

« Nous pouvons aider notre entourage sans compter uniquement sur le système de santé, car ce n’est pas là où la vraie santé réside. Le système de santé ne représente qu’un cinquième du portrait global d’une société saine et compatissante. »

L’équipe de l’ICPS a hâte d’inspirer de nouveaux partenariats et de voir des initiatives de prescription sociale porter leurs fruits. Des championnes et champions de la prescription sociale comme le Dr Andrew Boozari sont motivés par la suite des choses.

« Je pense que la raison pour laquelle je nourris tant d’espoir à l’égard de la prescription sociale, c’est qu’elle rime avec un réel engagement collectif à créer quelque chose de mieux et à faire de la place dans le système pour les personnes qui en ont été complètement exclues. »

L’ICPS n’en est qu’à ses débuts, et il est maintenant temps de vous impliquer! Si vous n’avez pas assisté au lancement, regardez le webinaire ici, et consultez nos ressources sur la prescription sociale, ici. Assurez-vous de suivre l’ICPS sur Twitter et LinkedIn et de vous inscrire à notre infolettre pour rester au courant.